29 mai 2008
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18:59
Pour clore ces derniers mois encore bien enneigés, je vous propose le récit de deux formidables traversées hivernales des Alpes à ski (faudrait vraiment que je m’y mette).
Sur la quatrième de couverture, on peut lire :
«L’alpinisme compte quelques personnages singuliers, qui semblent égarés par erreur sur notre planète, et ne paraissent retrouver leur patrie que dans le monde magique de l’altitude. Ce fut le cas, entre tous, de Léon Zwingelstein, étrange chemineau des cimes pour qui la redescente dans la plaine avait toujours quelque chose d’un exil. Il se serait évanoui dans la nuit des temps si la plume de l’écrivain Jacques Dieterlen ne s’était pas déliée pour rendre l’hommage d’une biographie enthousiaste à ce fou des Alpes.
Zwingelstein a par deux fois traversé, skis aux pieds, les Alpes lors de grandes odyssées solitaires. En 1933, il relie la Méditerranée au Tyrol. En 1934, il largue les amarres pour les 4000 suisses. Le récit de ces raids à skis frappe l’imagination, car il révèle l’absolutisme d’une passion, qui, d’ordinaire, reste secret. Le problème des passions absolues, c’est qu’elles sont impossibles à vivre. Zwingelstein se tua au Pic de l’Olan à trente-cinq ans.»
Voilà qui résume bien l’esprit et le contenu de ce livre, même si on peut regretter le style parfois trop enthousiaste et un peu théâtrale de Dieterlen (rappelons que ce texte a été écrit à la fin des années 30).
Pour éviter d’être redondant dans mon commentaire, je vous invite à lire le billet de Pélic sur ce récit. J’ajouterai seulement que si certains voient en «Zwing» un doux illuminé, ou d’autres encore un idéaliste (à l’image de Christopher McCandless pour ceux qui ont vu l’excellent «Into the Wild» de Sean Penn, ou lu «Voyage au bout de la solitude», de Jon Krakauer), il faut avant tout saluer l’endurance et la détermination de ce personnage atypique. Je ne sais pas si beaucoup d’entre-nous auraient aujourd’hui le courage de dormir dans la neige plusieurs mois durant, sous une tente en toile de parachute et avec un matériel si sommaire.
Sur la quatrième de couverture, on peut lire :
«L’alpinisme compte quelques personnages singuliers, qui semblent égarés par erreur sur notre planète, et ne paraissent retrouver leur patrie que dans le monde magique de l’altitude. Ce fut le cas, entre tous, de Léon Zwingelstein, étrange chemineau des cimes pour qui la redescente dans la plaine avait toujours quelque chose d’un exil. Il se serait évanoui dans la nuit des temps si la plume de l’écrivain Jacques Dieterlen ne s’était pas déliée pour rendre l’hommage d’une biographie enthousiaste à ce fou des Alpes.
Zwingelstein a par deux fois traversé, skis aux pieds, les Alpes lors de grandes odyssées solitaires. En 1933, il relie la Méditerranée au Tyrol. En 1934, il largue les amarres pour les 4000 suisses. Le récit de ces raids à skis frappe l’imagination, car il révèle l’absolutisme d’une passion, qui, d’ordinaire, reste secret. Le problème des passions absolues, c’est qu’elles sont impossibles à vivre. Zwingelstein se tua au Pic de l’Olan à trente-cinq ans.»
Voilà qui résume bien l’esprit et le contenu de ce livre, même si on peut regretter le style parfois trop enthousiaste et un peu théâtrale de Dieterlen (rappelons que ce texte a été écrit à la fin des années 30).
Pour éviter d’être redondant dans mon commentaire, je vous invite à lire le billet de Pélic sur ce récit. J’ajouterai seulement que si certains voient en «Zwing» un doux illuminé, ou d’autres encore un idéaliste (à l’image de Christopher McCandless pour ceux qui ont vu l’excellent «Into the Wild» de Sean Penn, ou lu «Voyage au bout de la solitude», de Jon Krakauer), il faut avant tout saluer l’endurance et la détermination de ce personnage atypique. Je ne sais pas si beaucoup d’entre-nous auraient aujourd’hui le courage de dormir dans la neige plusieurs mois durant, sous une tente en toile de parachute et avec un matériel si sommaire.